lundi 21 août 2017

On me les a réclamés  Les voici enfin, les Tomes 3 et 4 des Royaumes Éphémères, officiellement en précommande à partir de maintenant, tout de suite, sur le site de Livr'S Éditions 

http://livrs-editions.com/?product=les-royaumes-ephemeres-pack-edition-limitee

Les 40 premiers à commander le pack recevront en plus des livres (évidemment ^^), un marque-page métallique édition limitée, un badge, un poster et un marque-page dédicacé !



Dépêchez-vous, il n'y en aura pas pour tout le monde ^^

vendredi 11 août 2017

Bonjour à tous,
J’ai eu la chance d’être interviewé par La Nouvelle Gazette !
Sinon, vous retrouverez l’article en intégralité ci-dessous.
Bonne lecture !

« Plume de sang au bout des rails »
Geoffrey Claustriaux n’avait jamais ambitionné de devenir écrivain. Cinq romans et 2 recueils de nouvelles plus tard, il est une plume étonnante et méconnue de la région du Centre. Les zombies sont ses amis, Stephen King, Mo Hayder et Lovecraft sont ses influences
Lorsque l’on grandit dans le Hameau de l’Enfer, à Le Roeulx, il y a peu de chance que l’on vive une vie ordinaire. Geoffrey Claustriaux a fait de l’apocalypse, quelque part, une source d’inspiration pour son écriture. On pourrait presque croire que sa naissance, à Tivoli, en décembre 1985, six mois avant la catastrophe de Tchernobyl ne soit pas due au hasard.
Ni le fait qu’il s’intéresse à des auteurs comme Stephen King ou H.P. Lovecraft, dont les oeuvres maîtresses évoquent toutes les deux le jugement dernier, la destruction et le chaos.
On ne s’étonnera pas non plus que l’un de ses premiers romans, Chroniques de l’Après-Monde, évoque la quête d’une jeune fille dans un monde post-apocalyptique.

Cinéphile avant tout
Cinéphile averti et critique à ses heures sur le site Horreur.Net, le Faytois a fait du bizarre et des zombies ses amis. Ses yeux d’un bleu profond et perçants cachent néanmoins un homme sain d’esprit. Geoffrey, qui a usé ses courtes culottes sur les bancs de l’Athénée Provincial de La Louvière, se rappelle qu’il doit à Toy Story son premier contact avec le cinéma, qui l’amène d’abord à suivre des études en Infographie.

Toy Story… et Pixar
C’est à la célèbre école d’Hornu, Le Site, en compagnie de Jean-Yves Arbois qu’il fait ses classes, découvrant les effets spéciaux d’ILM. Son ambition à l’époque, travailler chez Pixar.
Un background qui lui sert aujourd’hui à créer lui-même ses propres couvertures de livres. Car Geoffrey est aujourd’hui écrivain à ses heures perdues.
On lui doit trois romans d’Héroic Fantasy (les Royaumes Ephémères) pour un public adolescent, un de science-fiction post-apocalyptique (Chronique de l’Après-Monde), un thriller (Pentecôte) qui a failli lui faire remporter la plume de cristal au Festival du Film policier de Liège mais aussi deux recueils de nouvelles dont un en collaboration avec Emilie Ansciaux aux éditions Livr’S.

3000 mots en un trajet
Sans parler des scénarios pour le cinéma et la Bande Dessinée. Il a près de 14 projets en gestation et 12 en cours d’écriture. Et le comble, c’est qu’il n’écrit chaque jour que dans le train qui l’amène au ministère de la Santé où il travaille.
« Je note une idée en regardant un film ou en lisant un livre, et puis je la développe. Je n’écris que dans le train. Je m’arrête quand j’arrive, et reprend au retour. Parfois sur le temps de midi. Soit une heure le matin et une heure le soir. Je ne parviens pas à écrire chez moi, trop de choses à faire ! Mon record, c’est 3000 mots sur un trajet », sourit celui qui par ailleurs pratique le foot en salle régulièrement à Thieu, où il évolue en défense.
« Si je ne faisais qu’écrire, cela deviendrait une contrainte. J’ai envie que cela reste un plaisir.»

Il défie les Lois de la nature
Parmi les projets en cours d’écriture de Geoffrey Claustriaux, figure un roman d’horreur choral (mettant en scène plusieurs personnages) dans lequel les animaux jouent un rôle essentiel et dont les « héros » possèdent tous des noms de vedettes musicales.
Pour l’heure, ce projet a pour titre de travail « Nature’s Law » (les lois de la nature). Un roman pour lequel l’auteur a effectué un grand nombre de recherches sur les animaux ou encore sur les peuples Massai. Entre les divers arcs narratifs, il envisage d’insérer des interludes du point de vue des animaux eux-mêmes. Intriguant, tout de même.
« L’idée est qu’il ne faut pas laisser trop d’espace entre deux chapitres pour ne pas que les personnes oublient ce qui arrive aux héros. Pour les romans d’Héroic Fantasy j’avais inventé un peu tout, mais quand on est dans la réalité, on doit être plus cadré », admet Geoffrey. « Après mon tout premier roman, j’ai écrit un policier qui n’a pas été publié car cela manquait de maîtrise », raconte-t-il.

Geoffrey Claustriaux devant ses livres (F.Sch.)
« Cet échec m’a permis d’écrire d’autres romans. L’important est de bien maîtriser les personnages et l’environnement. Je préfère donner suffisamment d’éléments pour que le lecteur puisse se représenter la scène, mais je fais attention au rythme, des chapitres, des phrases. Chaque mot est pesé et a son importance pour le roman devienne un page turner », précise l’auteur.
Auparavant, l’écrivain manageois rédigeait relativement vite, mais devait passer un temps fou à biffer de nombreux passages à la relecture. Un travail qu’il abhorre, bien qu’obligé. « Je préfère écrire lentement et trouver la bonne phrase plutôt que rédiger à vitesse grand V et devoir passer plus de temps à la relecture » ajoute celui qui aimerait ne fût-ce qu’effleurer le style de son maître, HP Lovecraft.
« Quand je m’inspire de mes auteurs préférés, j’essaie de prendre leurs qualités et pour faire quelque chose de bien. Comme on dit en publicité, tout a été fait, il faut se nourrir de ça pour proposer un angle d’attaque intéressant », confie encore l’écrivain-navetteur qui envisage prochainement de réaliser son propre court-métrage d’horreur : un scénario original qui mettrait en scène des femmes dans un Intervilles de la mort.
Pour plus d’infos  : www.geoffreyclaustriaux.com

Des courts, des scénars, des BD
Courts-métrages  : Geoffrey Claustriaux a déjà scénarisé deux courts métrages qui ont fait l’objet d’un tournage.
Le premier s’appelle Chocolat. Adapté d’une de ses nouvelles, il réunit les comédiens Laurent d’Elia et Alain Bellot.
Le second, est un thriller d’action baptisé Hérésis, dans lequel jouent Olivier Duroy (l’animateur de NRJ), Jill Vandermeulen (RTL) et Vincent Santamaria (qui a joué dans Tamara). Un troisième, God’z, est en cours d’écriture et met en scène des zombies.
Fantastique : Geoffrey est actuellement en cours d’écriture d’un roman à quatre mains avec le jeune gagnant (de 14 ans) d’un concours de nouvelles fantastiques organisé par la Confédération parascolaire, la Fédération Wallonie Bruxelles, la Cocof et le Festival du Film Fantastique de Bruxelles (BIFFF).
Bande Dessinée : l’auteur manageois nourrit un projet de BD avec Jean-Marc Krings, le papa de Fanny K, succès n°1 en Flandre et de la BD Jacky Ickx.

Il réécrivait les Chevaliers du Zodiaque
JEUDI, AOÛT 10, 2017 – 13:39
PAR F. SCH.
Si c’est avec le Toy Story de Pixar qu’il découvre le cinéma, Geoffrey Claustriaux se découvre un goût pour l’écriture à l’âge de huit ans, avec les Chevaliers du Zodiaque (Saint Seyia).
La série, un manga fantastique proposé par le Club Dorothée, qui met en scène des chevaliers aux armures de bronze, d’argent et d’or, fascine le jeune garçon.
Chevaliers du Zodiaque (D.R.)
« Je voyais l’épisode et je réécrivais les aventures de Seyiar et Shiriu », explique-t-il en retrouvant justement les pages qu’il avait écrites, de manière sommaire, mais plutôt dynamiques, pour son âge. « Je n’ai jamais osé les relire », avoue-t-il. « J’ai tout de même écrit 25 pages », commente-t-il. « J’ai toujours beaucoup aimé lire. L’écriture était donc un passage obligé. »
Par la suite, il se met à griffonner plutôt que de raconter. Mais il troque les épisodes de dessins animés par des histoires originales. « Certaines ont fini par plaire », s’excuse-t-il presque. Puis à la fin de l’adolescence, il abandonne l’écriture pour se consacrer à ses études, faute de temps. C’est en trouvant un travail et en prenant le train chaque jour qu’il retrouve la plume et recommence à griffonner avec succès.

jeudi 3 août 2017

Année nouvelles

(Article original sur Honey-Money)
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Émilie Ansciaux et Geoffrey Claustriaux
Livr's
​260
18€
Février 2016

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Tous les genres sont abordés dans ce recueil de textes courts, du dialogue au suspense, du romantique à l’effroi en passant par l’humour et le fantastique.
Deux points communs : la ville de Mons et l’originalité des récits. Quatorze raisons de succomber aux univers très différents et pourtant complémentaires de ces deux auteurs à la plume aiguisée.
De la gare de Mons pour un rendez-vous manqué à la malédiction d’une gitane aux conséquences terribles, vous ne sortirez pas indemne de ces lectures!


Depuis un temps déjà, ce recueil attendait patiemment dans ma pile à lire. Mais plus le temps passait et plus l'envie de découvrir la plume de Geoffrey et celle d'Émilie dans un autre genre me chatouillait.

Je ne suis pas déçue du voyage. Certes, toutes ces nouvelles ne m'ont pas emportée, mais la plupart m'ont fait passer un très bon moment. Et avant de vous parler de quelque-unes de ces nouvelles individuellement, je m'en vais vous donner un avis global du recueil.

​Dans un premier temps, je dois dire que chaque nouvelle est spéciale, a un sens, une ambiance, une conviction parfois même... Et découvrir sa raison d'être en même temps que son intrigue est très captivant. Ce qui m'y a le plus aidé fut bien sûr le mot de fin de l'auteur(e) retrouvé après le mot final du court récit. Ce petit texte de l'écrivain nous éclaire sur son inspiration, ses intentions, et souvent ajoute ainsi encore plus d'approfondissement à son texte... Et certaines de leurs pensées sont pour le moins originales.

Bien sûr, ce serait mentir que de dire que le fait que ces intrigues se passent dans la ville de Mons m'ont laissée indifférente... Je tiens à remercier chaleureusement les auteurs, enfin quelqu'un qui met cette jolie petite ville en avant! Y être déjà allée ajoute un sentiment d'appartenance en plus, certes, mais pour celui qui ne connaît pas le lieu il est pourtant très facile de s'y imaginer, grâce à une représentation correcte et souvent bien décrite, malgré des ambiances changeantes.

Ces descriptions sont un point commun à l'écriture des deux auteurs. Elles permettent de s'imaginer les lieux, les ambiances, mais aussi de cerner les personnages sans les rendre prévisibles ou sans trop en dévoiler. Je dirais de cette écriture qu'elle permet à beaucoup de lecteurs de pouvoir découvrir ce roman, par sa simplicité, son efficacité et sa fluidité. J'avoue attribuer à Geoffrey un atout dans le fantastique et à Émilie dans le psychologique.

Individuellement, maintenant, et pour ne pas trop vous en dévoiler, je vais vous parler de trois nouvelles qui m'ont particulièrement plu...

D'abord, celle de février : À quai. Sans doute ma préférée... Tellement humain, tellement triste et tellement beau à la fois. L'histoire de deux personnages dont la presque-rencontre change le destin. J'aurais presque pu en pleurer, sans doute, mais en tout cas en relevant la tête j'avais envie de voir le monde autrement.

Ensuite, celle de mai : Chocolat. Je vais enfin pouvoir découvrir le court-métrage réalisé à partir de ce texte, maintenant que je l'ai lu. Je dois avouer avoir trouvé le concept de cette petite fille se transformant en chocolat absolument génial... Pas tant le chocolat en lui-même, non, mais plutôt pour ce que cette maladie a eu comme répercussions sur ses proches. Sans être horrifique, cette nouvelle saura vous retourner.

Pour terminer, celle de juillet : Putain de temps. Une mise en scène astucieuse d'une peur qui sillonne à tous nos esprits, celle de mourir. À méditer...

Je dirais que les deux-tiers des nouvelles m'ont enthousiasmée ainsi, et elles suffisent à oublier les quelques que vous pourriez ne pas aimer selon vos genres de prédilection.

En résumé, Année nouvelles est un recueil très intéressant, mélangeant genres et ambiances pour une découverte plus grande encore des deux auteurs qui nous dévoilent chaque fois un peu plus d'eux-mêmes. Je le conseille à tous, dès l'âge de quinze ans bien sûr comme conseillé...