jeudi 8 juin 2017

Geoffrey Claustriaux, un auteur à découvrir



08/06/201
|
Alexis Haubensack
Interview originale sur le site d'Alexis Haubensack
























   

 1) Qu’est-ce qui vous a incité à vous lancer dans l’écriture ?
J’ai commencé à lire très jeune. Et comme la plupart des gens qui aiment lire (en tout cas ceux que je rencontre), j’ai commencé à griffonner des petites histoires. Puis, un jour, j’ai eu l’idée pour un roman complet et je me suis lancé. J’ai eu la chance qu’il plaise, ce qui m’a donné l’envie de continuer à écrire, et voilà. Ce n’était pas prémédité, je n’avais jamais envisagé de devenir écrivain. Pour tout dire, je m’orientais plutôt vers le cinéma, à la base.


    2) Pouvez-vous décrire brièvement l’histoire de « Les Royaumes éphémères » ?
Le principe de la saga, c’est que quand on meurt dans notre monde, on est réincarné dans le monde des Royaumes éphémères avec le corps que l’on avait au moment de sa mort. Concrètement, cela signifie que quelqu’un mort de vieillesse sera de nouveau vieux, un mort jeune sera jeune et, vu que le temps est arrêté dans les royaumes, on est potentiellement immortel. Je trouvais amusant le principe que l’on ne puisse pas se fier à l’apparence de quelqu’un pour juger sa puissance.
On suit David, un adolescent qui meurt dans un accident de voiture et qui va rencontrer Balin, un jeune garçon qui est en réalité un mage ayant accumulé beaucoup d’expérience dans la maîtrise des pouvoirs magiques que l’on acquiert en arrivant dans les Royaumes éphémères. A partir de là, David va rencontrer des gens et vivre plein d’aventures.


   3) D’où vous est venue votre inspiration et pourquoi avoir choisi le thème du fantastique ?
L’histoire des Royaumes éphémères est assez marrante. En fait, je revenais d’un nouvel an en Alsace, ce n’est pas moi qui conduisait. Tout à coup, j’ai eu l’idée : un personnage meurt, il se retrouve dans un monde magique, avec un corps immortel. C’est vraiment sorti spontanément, comme ça, de nulle part j’ai envie de dire. J’ai commencé à noter quelques idées éparses, et à partir de là, j’ai développé le monde. Puis j’ai entièrement écrit le premier tome et un tiers du deuxième tome, avant de passer sur autre chose en attendant de voir si l’histoire allait être publiée ou pas.
Je n’ai pas choisi sciemment de faire du fantastique, c’est vraiment le genre qui s’est imposé à moi. C’est assez curieux, car mon univers habituel est plutôt teinté d’horreur et de science-fiction.


    4) Les couvertures des deux premiers tomes de votre saga se rejoignent, quelle était la raison de ce choix ?
C’est pour une raison très simple : la saga se décompose en trois grands arcs narratifs, qui s’étalent chacun sur deux tomes. J’ai donc trouvé intéressant que les couvertures de ces deux tomes se rejoignent à chaque fois pour former un dessin unique.


    5) Quels sont vos futurs projets pour l’avenir ?
En littérature, j’ai un roman d’horreur que je suis en train d’écrire, Nature’s Law (titre provisoire). J’en suis au début, les grandes lignes sont définies mais vu que je prévois un truc très gros, en deux tomes je pense, il va falloir du temps. J’essaie de me limiter, mais j’ai plein d’autres projets : développer une suite à Pentecôte, mon roman policier, notamment. Il y a aussi le livre que je vais écrire à 4 mains avec le jeune gagnant du concours de nouvelles, un roman de pirates et je viens d’avoir l’idée d’un roman de science-fiction. Sans compter tous les projets qui en sont encore juste à l’idée embryonnaire.
Dans un autre style, j’ai aussi des projets de BD et de courts métrages.


    6) Pour finir, quels conseils pourriez-vous donner à de jeunes auteurs souhaitant se lancer dans l’écriture ? 
Le principal conseil que je puisse donner aux jeunes auteurs, c’est de ne pas abandonner et de prendre du temps pour écrire. Ça n’a l’air de rien, mais le plus difficile, c’est d’arriver au bout de son premier roman. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai entendu « je n’ai jamais terminé mon histoire parce que je n’ai pas le temps d’écrire ». Ça m’énerve toujours quand j’entends ça, car si on attend d’avoir le temps, on n’avance pas. Il faut prendre le temps.
Cela dit, c’est surtout une question de motivation, je pense. Si on est motivé, on trouvera toujours le temps d’écrire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire